Réseau Cocagne
Formation, vulgarisation, et célébration : la Fête des Possibles du Réseau Cocagne allie les trois
Informations
- Format : journée de formation à destination d’un public initié, suivi d’une journée de vulgarisation
- Organisateur : tête de réseau nationale, qui co-organise avec des partenaires thématiques
Ce qu’on retient
- Il faut faire du lien entre le terrain et la théorie, et ne pas avoir peur d’aborder des sujets complexes
- Choisir un angle pour son évènement permet de toucher un public particulier
Est-ce que vous pouvez-vous présenter ?
Le Réseau de Cocagne rassemble plus de 100 fermes d’insertion au niveau national, les Jardins de Cocagne.
Nos thématiques de prédilection s‘articulent autour de deux piliers :
- la lutte contre la précarité, l’inclusion par le travail, l’émancipation ;
- l’agriculture bio, les circuits courts, l’alimentation durable.
Quoi de plus naturel pour nous que de plaider pour que cette alimentation durable et de qualité soit accessible à tous !
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Sur l’évènementiel, on relaie ce que peuvent faire les Jardins.
Le vendredi vous avez abordé des sujets très pointus et très techniques, comment avez-vous réussi à vulgariser ces sujets ?
Avec cette Fête des Possibles, l’envie était de faire écho au Pacte.
Vulgariser c’est bien, mais à un moment donné il faut bien expliquer plus en profondeur ce qu’on peut faire dans les territoires…
A travers les formations, on a essayé d’accompagner les gens vers plus de compréhension. Et lors de la journée plus festive prévue le lendemain, devaient avoir aussi lieu avec des conférences gesticulées, des pièces de théâtre…
Avec qui avez-vous organisé cet évènement s ?
Deux de nos partenaires font partie de notre réseau.
Les cuisines nourricières ont pour but de faire de la cuisine de tous les jours à budget réduit tout en conservant le caractère nutritionnel des aliments, en faisant appel à un certain nombre de techniques culinaires.
L’idée est de transmettre à partir de l’échange, de ne pas être dans le descendant. C’est un mouvement qui a été lancé cette année et dont notre président est membre.
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Saluterre travaille à réintégrer la fonction nourricière dans l’aménagement, très en lien avec le mouvement des jardins partagés.
Notre président est très lié à ce mouvement, et on travaille avec eux dans une dynamique d’éducation populaire axée sur l’accès à l’alimentation pour tous.
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Est intervenu également le Secours Catholique avec qui on travaille sur l’accès digne à l’alimentation.
Est-ce que c’est la première année que vous organisez un tel événement ?
C’est la première année où j’inscris un événement pour la Fête des possibles.
Mais on organise régulièrement des événements mêlant théorie et pratique, qui font l’aller-retour entre le terrain et ceux qui pensent, entre les politiques publiques et l’action.
On se retrouvait aussi dans l’idée de parler du Pacte pour la Transition, et c’était l’occasion de prévoir quelque chose à destination du grand public le lendemain.