Nicolas : ce qui est fait pour nous, sans nous est fait contre nous.

Comment as-tu commencé à t’engager ?

J’ai arrêté de travailler au CNRS suite à un burn-out qui m’a emmené à l’hôpital psychiatrique où j’ai su que j’étais bipolaire. J’étais donc descendu très bas, et à l’hôpital de jour, j’ai beaucoup appris de l’arthérapie, sociothérapie, etc. Au fur et à mesure, je me suis intéressé à la végétalisation, l’environnement, l’éducation populaire… Et puis, il y a eu Nuit Debout. Ca a été un catalyseur. J’en ai retenu cette phrase de Mandela : « Ce qui est fait pour nous, sans nous est fait contre nous ». Ca m’a mis dans une sorte d’indignation créative. Deux autres phrases font résonance en moi et m’empêchent de me disperser. « Nous sommes celles et ceux que nous attendions »,« L’heure de nous-même a sonné » d’Aimé Césaire 

Qu’est-ce qui s’organise pour la Fête des Possibles du côté d’Aubagne ?

On va surement organiser un rendez-vous au restaurant Propulser au soleil qui s’appelle Le Présage. Il a été crée par un ingénieur qui a passé un CAP cuisine pour se reconvertir. L’objectif est de pérenniser ce lieu éphémère en le faisant connaître aux habitants du pays d’Aubagne.

Seront certainement présents les acteurs habituels du coin : Jardiliens, Baobab Café des Enfants, les Colibris, Eco-réseau, etc.

 

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